Résumé :
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La santé devient un objet de préoccupation. Les sociétés développées lui consacrent des richesses toujours plus grandes et maîtrisent difficilement la hausse des dépenses. Au-delà des statistiques, les indices abondent : consommation médicale, anxiétés largement répandues, développement des industries de la forme physique, etc. Le surgissement répété de débats à l'occasion de réformes d'affaires et de paniques sanitaires est caractéristique de l'entrée dans une ère d'angoisse. L'internationalisation des échanges, l'industrialisation des productions, le progrès scientifique et l'augmentation des coûts transforment la gestion de la santé et produisent à la fois de nouvelles solutions, de nouveaux espoirs et de nouveaux risques.
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