Résumé :
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A la suite des Etats Généraux de la Santé, il a bien fallu se rendre à l'évidence : les usagers du système de santé n'ont que peu de voix au chapitre, alors que le système est bâti pour eux et qu'il est essentiellement financé par eux. Première contradiction. Deuxième contradiction : l'usager malade ou non n'accède pas à la participation citoyenne qui lui revient de droit. Troisième contradiction : les droits des usagers, dans une grande démocratie comme la nôtre, ne sont pas toujours respectés ; et les contradictions, ne s'arrête pas là, il y en a bien d'autres. La présence des usagers dans les structures de décisions est organisée tant bien que mal dans les hôpitaux publics depuis les ordonnances de 1996. Le Gouvernement au début de l'année a chargé Etienne Caniard, à la fin de l'année dernière, d'un rapport dans lequel il ferait des propositions qui serviraient à rédiger le projet de loi sur le droit des malades et la modernisation du système de santé ; groupe de travail créé précisément fin novembre 1999. Ce rapport a été remis en mars 2000 au Gouvernement. Toutefois les auteurs du rapport insistent : il ne s'agit pas d'opposer les professionnels et les usagers, mais il s'agit d'aboutir à un partage harmonieux de responsabilités entre citoyens, usagers du système de santé, Etat et professionnels de santé. Cette table ronde aura essayé de trouver cette fameuse harmonie.
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