Résumé :
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Le présent article est consacré à l'assurance sociale dans les économies en développement qui, à l'instar de la Rive occidentale et Bande de Gaza, sont caractérisées par la stagnation économique, la pauvreté généralisée et le chômage. Ce sont surtout le décès, l'incapacité et la vieillesse du soutien de famille qui déclenchent la pauvreté absolue. Rien d'étonnant à cela, puisque c'est précisément dans ce domaine que les régimes personnels et publics de protection sociale sont défaillants. En nous basant sur l'état actuel de la théorie de l'assurance sociale, nous prônons l'adaption rapide d'un système complet d'assurance vieillesse composé de deux éléments : un volet général obligatoire par capitalisation, dont l'administration est décentralisée et les prestations sont liées aux cotisations, et un volet public d'assurance de base financé par répartition, assorti de transferts forfaitaires pour la protection des plus démunis. Ce système combat la pauvreté dans la vieillesse par une redistribution entre les personnes et par l'uniformisation des moyens de subsistance tout au long de la vie. Il préserve aussi de cette manière le compromis entre l'équité des prestations et la justice distributive, contribuant ainsi dans une large mesure à la stabilisation de la société.
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