Résumé :
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Avec la persistance de la pauvreté, la lenteur de la croissance et les contraintes de l'ajustement structurel, l'Afrique connaît une situation qui amène un vaste réaménagement de la sécurité sociale. Il est frappant de constater qu'il n'est pas question, dans les réformes, ni de la situation respective des hommes et des femmes, ni du rôle des formes non institutionnalisées de protection sociale. On sait pourtant que la vie professionnelle des femmes se présente très différemment de celle des hommes et que les formes non institutionnalisées de protection sont actuellement les principales garantes de la sécurité de la majeure partie de la population, notamment en milieu rural. Cet article montre ce qu'il peut en coûter, en termes d'efficacité et d'équité, de méconnaCitre ces deux réalités et propose des lignes d'action.
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