Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0x6qjpk. Diffusion soumise à autorisation]. La mise au point de vaccins destinés à la prévention du SIDA, du paludisme, de la tuberculose et d'autres maladies exige des investissements à la fois publics et privés. Cependant, l'investissement privé a été bien inférieur à ce que l'on aurait pu espérer vu le grand nombre de personnes victimes de ces maladies, en particulier dans les pays les plus pauvres. Pour mieux comprendre la situation et chercher d'éventuelles solutions, le groupe spécial Vaccin contre le SIDA de la Banque mondiale a commandé une étude sur les perspectives qu'offrent les secteurs de la biotechnologie, des vaccins et des produits pharmaceutiques concernant l'investissement dans les travaux de recherche et de développement d'un vaccin contre le SIDA. On s'est ainsi aperçu que différents obstacles venaient entraver la mise au point d'un vaccin contre le SIDA au cours du cycle de développement des produits. Pendant les premières phases, c'est-à-dire avant d'obtenir confirmation de l'intérêt que présente le produit, les principaux obstacles sont scientifiques. L'absence de consensus sur la méthode susceptible d'être efficace a multiplié les incertitudes et augmenté les risques qu'il y avait à investir dans des essais cliniques coûteux. Dans les phases suivantes, qui consistent à adapter, à tester et à produire à grande échelle le vaccin pour différentes populations, ce sont des aspects liés au marché qui ont pris le pas. Pour pouvoir augmenter le niveau des contributions privées consacrées à la recherche et au développement d'un vaccin contre le SIDA, il faudra probablement associer des mesures dissuasives (stratégies push), visant à réduire le coût et le risque scientifique de l'investissement, à des mesures incitatives (stratégies pull), qui garantissent un marché.
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