Résumé :
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[BDSP. Notice produite par FNG rmR0xaGc. Diffusion soumise à autorisation]. Cet article examine tout d'abord deux typologies couramment utilisées pour caractériser les différents systèmes de retraite nationaux. La première oppose systèmes bismarckiens et beveridgiens. Elle se centre sur les seuls régimes de base et laisse dans l'ombre les dispositifs instaurés par des acteurs sociaux autres que l'Etat. Le schéma des trois "piliers", promu d'abord en Suisse et repris par la Banque mondiale et la Commission européenne, est ensuite exposé. Il a l'avantage de prendre en compte toutes les catégories de dispositifs de retraite, mais il est généralement appliqué de façon normative, afin de promouvoir la capitalisation et contenir la répartition. L'auteur aborde enfin deux questions concernant des enjeux majeurs actuels : celle du périmètre de la solidarité mise en place par les systèmes de retraite et celle des garanties offertes aux participants par les régimes de répartition. Une réflexion à partir de ces questions pourrait contribuer à repenser les concepts habituellement utilisés dans les comparaisons internationales des systèmes de retraite. (R.A.).
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