Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS q7R0xToq. Diffusion soumise à autorisation]. Dans de nombreux pays en développement, une participation financière est demandée aux usagers des services de soins de santé primaires, dans un but de recouvrement des coûts et pour décourager les consultations superflues. En Afrique du Sud, cette participation a été supprimée en 1994 pour les enfants de moins de six ans et les femmes enceintes et en 1997 pour toutes les catégories d'usagers de ces services, dans le but d'améliorer l'accès des populations jusque-là défavorisées aux services de santé. Nous avons étudié l'impact de ces changements de politique sur la fréquentation des dispensaires dans le district sanitaire de Hlabisa. Les moyennes trimestrielles des nouvelles inscriptions et du total des consultations pour les services préventifs (soins anténatals, vaccinations, contrôles de croissance) et curatifs (traitements) dans une unité mobile de soins de santé primaires ont été étudiées de 1992 à 1998. La signification statistique des tendances a été vérifiée au moyen d'une analyse de régression. Nous avons observé une augmentation constante des nouvelles inscriptions (p=0,0001) et du total des consultations (p=0,0001) pour les services curatifs, et une baisse des nouvelles inscriptions (p=0,01) et du total des consultations (p=0,0002) pour les vaccinations et les contrôles de croissance sur la période considérée. L'augmentation de la demande de services curatifs a coïncidé avec le premier changement de politique. La diminution du nombre d'inscriptions (p=0,07) et de consultations (p=0,09) pour les soins anténatals n'était pas statistiquement significative. Le nombre de nouvelles inscriptions pour les vaccinations et les contrôles de croissance a augmenté après le premier changement de politique mais a diminué par la suite. Rien ne montre que le deuxième changement de politique ait eu une influence sur les tendances générales. La suppression de la participation financière des usagers a amélioré
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