Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ZG2W4R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : L'étude vise à mettre à jour les estimations de prévalence des troubles associés aux jeux de hasard aux Etats-Unis et au Canada, à en cerner les différences selon divers segments de population et à définir les changements de prévalence des 25 dernières années. Méthode : Une stratégie méta-analytique a guidé la synthèse de 180 estimations, dérivées de 146 études de prévalence. Résultats : Tant : au niveau clinique (3) que sub-clinique (2), les estimations de prévalence du jeu pathologique, la vie durant et au cours des 12 mois précédents, sont sensiblement plus élevées chez les adolescents que chez les adultes. Dans les échantillons d'adultes cependant, les estimations de prévalence de niveau 3 continuent à augmenter de manière significative. Conclusions : L'appartenance aux segments des jeunes, des personnes suivant un traitement et de la population carcérale présente une corrélation significative avec les troubles associés aux jeux d'argent. En étant mieux renseignés sur les joueurs qui présentent des troubles subcliniques, on réduirait considérablement le fardeau de santé publique associé au jeu pathologique. Il faudrait aussi mener des études de cohortes prospectives pour déterminer si la prévalence du jeu pathologique continue à augmenter dans la population adulte générale et comment évoluent dans le temps les expériences de jeu d'une cohorte d'adolescents.
|