Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS LVR0xBiJ. Diffusion soumise à autorisation]. Objet : A l'appui d'un projet communautaire d'établissement d'un service de santé dans une école secondaire de la Nouvelle-Ecosse, nous avons évalué les comportements sexuels d'adolescents et leur recours aux médecins pour obtenir des services de sante-sexualité. Méthode : Dans un questionnaire à remplir soi-même, nous avons interrogé les élèves sur leurs comportements sexuels, leur recours aux services d'un médecin et les obstacles à l'utilisation de tels services. Résultats : Seuls 8,7% des garçons et 37,9% des filles qui avaient un médecin de famille avaient discuté avec lui ou elle de leur activité sexuelle (p<0,0001). Les filles étaient plus nombreuses à l'avoir fait lorsque leur médecin était une femme plutôt qu'un homme (43,7% contre 35,1% ; p<0,05). Les filles actives sur le plan sexuel qui n'avaient pas parlé de leur comportement à leur médecin ont cité des obstacles précis à cet égard. Conclusions : Les femmes médecins discutent davantage d'activité sexuelle avec leurs patientes adolescentes que ne le font leurs collègues masculins. Ces résultats confirment le besoin de fournir des services de santé complémentaires à ceux des médecins pour répondre aux besoins des adolescents en matière de santé-sexualité.
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