Résumé :
|
Les relations entre conduites suicidaires et cycle menstruel ont été étudiées par divers auteurs avec des méthodologies très différentes, d'où des résultats variés et contradictoires. Nous avons repris l'étude de cette relation à propos de tentatives de suicide admises au service de POrte du C.H.U. de Dijon. Ont été enregistrées pour chaque suicidante de 15 à 49 ans ses caractéristiques sociodémographiques et gynécologiques. Les mêmes données ont été colligées chez des femmes de même tranche âge, ayant eu pendant la même période un contact avec le même service du même établissement de soins pour pathologies variées, sauf suicidaire. Les cas et les témoins ont été répartis dans un cycle idéal de 28 jours par la méthode dite d'ajustement des cycles. L'analyse statistique révèle une différence significative entre les cas et les témoins pour la période pré-ovulatoire du cycle qui ne résisté cependant pas à l'hypothèse des biais maximaux. Notre étude souligne enfin, sans que nous puissions l'expliquer pour toute la population étudiée, cas comme témoins, une fréquentation hospitalière plus importante à certains jours de la période pré-ovulatoire.
|