Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS A50TvR0x. Diffusion soumise à autorisation]. En utilisant le modèle de simulation pour les maladies En utilisant le modèle de simulation pour les maladies sexuellement transmissibles, nous avons réalisé des projections de la propagation du VIH pour quatre grands schémas de comportement sexuel correspondant aux situations rencontrées dans les pays en développement : 1) beaucoup de rapports sexuels rémunérés, pas de relations de courte durée ; 2) rapports sexuels rémunérés plus relations de courte durée ; 3) plusieurs relations sexuelles simultanées, pas de rapports sexuels rémunérés ; 4) succession de relations sexuelles de courte durée, quelques rapports rémunérés. Nous avons étudié les effets du développement de l'usage des préservatifs dans trois groupes cibles : les professionnels du sexe ; les hommes ayant à la fois des rapports sexuels rémunérés et des relations de courte durée, et les femmes ayant des relations stables. Les projections ont indiqué que les stratégies ciblées sur les professionnels du sexe et sur les sujets masculins avaient été plus efficaces en termes de réduction de l'incidence du VIH que celle axée sur les femmes ayant des relations stables. A long terme, même dans le groupe d'hommes et de femmes ayant un partenaire sexuel récent, la protection contre l'infection à VIH conférée par l'utilisation du préservatif était meilleure chez les personnes ayant des contacts à haut risque que chez celles ayant des relations stables. En outre, le nombre de cas d'infection par le VIH évités par l'usage du préservatif était de 7 à 500 fois plus élevé chez les professionnels du sexe ou chez les hommes ayant des relations de brève durée et des rapports sexuels rémunérés que chez les femmes entretenant des relations stables. Ces résultats font ressortir l'intérCet de se focaliser sur les groupes à haut risque quels que soient leurs schémas de comportement sexuel, même lorsque l'épidémie touche l'ensemble de la population.
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