Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xC38o0. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Estimer le ratio de mortalité maternelle par la méthode dite "des soeurs" dans deux districts de Brong-Ahafo au Ghana et déterminer l'impact sur ces estimations de différentes hypothèses et décisions analytiques. Méthodes Le ratio de mortalité maternelle a été estimé indirectement à partir des données recueillies en 1995 par Family Health International (FHI) chez 5202 femmes de 15 à 49 ans, en utilisant un échantillon de ménages appartenant à des secteurs sélectionnés aléatoirement dans les deux districts. D'autres données, provenant de l'enquête ICMMS (Infant, Child and Maternal Mortality Survey) réalisBee au Ghana en 1994 et représentative à l'échelle nationale, ainsi que de l'étude réalisée en 1997 dans le district de Kassena-Nankana ont également été utilisées à titre de comparaison. Résultats D'après les données de FHI, le ratio de mortalité maternelle a été estimé à 269 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes dans les deux districts réunis, un chiffre plus élevé que celui de l'ICMMS. La réunis, un chiffre plus élevé que celui de l'ICMMS. La présence de biais lors de la collecte des données pourrait expliquer ces différences, notamment le fait que les biais qui conduisent à une sous-estimation de la mortalité sont plus fréquents que ceux qui conduisent à sa surestimation. Les biais introduits lors de l'analyse ont également été examinés, mais seul le taux de fécondité total utilisé pour calculer le ratio de mortalité maternelle semble modifier sensiblement les estimations. Conclusion D'après les résultats, la méthode dite "des soeurs" peut encore être améliorée et l'importance et l'influence des biais ne retiennent l'attention que depuis peu. Les utilisateurs de cette méthode doivent être conscients de ses limites lorsqu'ils interprètent les résultats. Nous recommandons de donner les estimations accompagnées de leur intervalle de confiance, à la fois pour dissiper toute impression
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