Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 0R0xi59t. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Les études des effets néfastes du tabac pendant la grossesse emploient communément les déclarations des mères. Nous avons supposé qu'en cas de réaction adverse durant la grossesse, les femmes pourraient avoir tendance à minimiser le degré de leur tabagisme. Notre étude visait à détecter un biais dans les déclarations, par es mères, de leur utilisation du tabac en cas de détresse foetale. Méthode : Nous avons recueilli des données à des fins prospectives auprès de parientes du programme MotheRisk qui fumalent pendant leur grossesse, puis classé ces données en fonction du résultat de l'accouchement, des caractéristiques de la mère et du nouveau-né, ainsi que du nombre de cigarettes fumées par jour pendant la grossesse, selon les déclarations des mères à la clinique et lors du suivi. Nous avons ensuite comparé les écarts entre ces deux derniers chiffres. Résultats : 95 femmes ont signalé un accouchement sans problème, et 25 un accouchement avec détresse foerale. Ces dernières ont fait état d'une moindre utilisation de la cigarette après l'accouchement qui durant la grossesse. Pour les femmes ayant accouché sans problème, le degré de tabagisme déclaré est resté le même. Conclusions : Nos résultats suggèrent que lorsqu'une réaction adverse se manifeste ; l'issue d'une grossesse, les mères auraient rendance à minimiser leur degré de tabagisme.
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