Résumé :
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La sexualité des adolescents est une réalité aujourd'hui reconnue, mais les récentes questions sur la contraception d'urgence auprès des mineures ont suscité de très vifs débats dans le monde médico-éducatif, familial, et religieux. La pilule du lendemain n'est certainement pas un nouveau "truc", une solution miracle permettant d'éviter les avortements, en particulier parmi les plus jeunes. Il demeure que pour les mineurs, le principe même de la contraception d'urgence, comme celui de la contraception tout court, ne peut trouver sa pleine justification qu'inclus dans une réelle politique d'ouverture en matière d'éducation sexuelle, elle-même inscrite dans une démarche beaucoup plus générale de promotion de la santé. C'est ce type de dialogue que les adolescents attendent précisément de nous, et c'est donc à ce niveau que les efforts doivent à présent porter, dans tous les domaines d'exercice professionnel.
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