Résumé :
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La prévention des infections nosocomiales s'inscrit dans une démarche globale de qualité des soins et repose sur une vigilance quotidienne de la part des soignants. La sphère génito-urinaire est l'une des plus vulnérables de l'organisme. Bien que leur incidence et leur prévalence diminuent, les infections urinaires sont les plus fréquentes des infections nosocomiales (30 à 40% du total de ces infections). Elles surviennent dans 70 à plus de 90% des cas chez des patients porteurs de sonde vésicale, et dans les autres cas, au décours d'une manoeuvre urologique. Elles entraînent une prolongation d'hospitalisation de deux à quatre jours en moyenne.
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