Résumé :
|
La qualité des eaux destinées à la consommation constitue un des éléments importants à prendre en considération pour assurer une protection efficace de la santé de l'homme. Cette qualité fait l'objet d'exigences et de contrôles de plus en plus poussés qui devraient en principe limiter considérablement les risque susceptibles de concerner le consommateur. Parmi ces risques les protozoaires, notamment les Cryptosporidium dont les oocystes sont particulièrement résistants aux traitements de potabilisation classiques et dont certaines espèces (Cryptosporidium parvum) peuvent être responsables de troubles gastro-intestinaux. Il s'avère indispensable de procéder à une évaluation des risques réels concernant l'homme et dans ce but, d'établir un bilan des connaissances acquises et des recherches en cours. A l'issue d'un tel bilan, des questions doivent être posées : les risques encourus par voie hydrique sont-ils importants, acceptables ou négligeables ? Les procédés de traitement de potalisation classiques utilisés présent-ils une efficacité suffisante ou faut-il développer des procédés plus sophistiqués ? Les exigences générales prévues par la directive 98/83 du 3 novembre 1998 sont-elles suffisantes ? Et les contrôles actuellement mis en place sont-ils efficaces ? Les données disponibles semblent montrer qu'il serait souhaitable de prévoir, dans le cadre de textes complémentaires, des modalités de contrôle spécifiques aux Cryptosporidium. (adapté du texte).
|