Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST N1R0xhmc. Diffusion soumise à autorisation]. Les maladies sexuellement transmissibles (MST) représentent dans les pays en développement, et particulièrement en Afrique, un problème de santé publique persistant, voire croissant, en raison des complications possibles, des conséquences économiques et surtout des risques de transmission du VIH. Des études épidémiologiques menées à Abidjan ont montré que plus de 10% des femmes enceintes bien portantes présentaient une MST potentiellement grave. La prise en charge des MST a montré en Afrique de l'Est son efficacité pour réduire l'incidence de l'infection à VIH, ce qui est un argument majeur pour lutter contre les MST. En Côte d'Ivoire, à l'instar de nombreux pays africains, un programme de lutte contre les MST a été intégré au programme de lutte contre la sida depuis 1992. En six années, des progrès substantiels ont été réalisés dans plusieurs domaines essentiels, même si les difficultés n'ont pas manqué pour y parvenir. Des schémas thérapeutiques simples sur une base syndromique, donc utilisables dans le contexte des soins de santé primaires, ont été adoptés et des études cliniques ont permis d'établir l'efficacité de ces schémas. Parallèlement, des médicaments efficaces vis-à-vis des MST et bon marché, grâce aux appels d'offres internationaux, ont été introduits dans la liste des médicaments essentiels du pays. L'ensemble du personnel soignant des formations sanitaires publiques d'Abidjan a été formé à la prise en charge syndromique des MST. (...)
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