Résumé :
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Comme le soulignent les promoteurs de l'Année Internationale du Volontariat, célébrée en 2001, le volontariat apporte une richesse qui, bien qu'invisible, dépasse, et de loin, sa valeur économique. Et cette richesse n'a cessé de grossir au fil du XXème siècle. Les volontaires ne vivent pas leur bénévolat comme un don mais comme un échange. Des jeunes Slovènes sont à l'écoute téléphonique d'autres jeunes en difficulté. Au Brésil, les salariés des grandes entreprises se mobilisent pour pallier la crise de l'Etat. Des handicapés peuvent malgré tout vivre dignement. Des femmes indiennes maltraitées se prennent en charge. Des étudiants sud-africains passent leurs vacances sur des chantiers dans les régions les plus déshéritées. Et, le volontariat ne connaissant pas de limite d'âge, des retraités britanniques recyclent des outils dont manquent tant d'artisans du tiers-monde. A côté de l'Etat et du marché, le "tiers secteur" explose donc. Mais son potentiel ne doit pas être sur-estimé : il doit se combiner avec l'Etat et le marché plutôt que d'imaginer les remplacer.
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