Résumé :
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Ce numéro spécial tente de faire le point sur les questions liées à la longévité humaine. D'abord en examinant ce que les nombreux travaux récemment entrepris (relatifs à la génétique, l'alimentation, la sexualité) par les biologistes sur la longévité de différentes espèces peuvent apporter à la connaissance de la longévité humaine. Ensuite, en décrivant l'apparition et la croissance de la population des personnes très âgées, monagénaires ou centenaires, dans différentes parties du monde, Belgique, Danemark, Angleterre ou Chine. Plusieurs articles examinent la variabilité des durées de vie individuelles et cherchent à déterminer quelle en est l'étendue et comment la mesurer. Des méthodes nouvelles sont proposées. D'autres articles examinent les facteurs bio-familiaux de la longévité et de la dispersion des durées de vie : âge à la reproduction, héritabilité paternelle ou maternelle, etc. Quelles que soient les sources utilisées (état civil, registres des populations anciennes ou données généalogiques), une attention particulière est portée à la qualité de ces données. La contribution de biologistes réputés à ce numéro spécial pose la question de savoir s'il n'y a aurait pas, au travers de l'étude de la longévité, un domaine commun à la biologie et à la démographie d'où pourrait émerger une discipline nouvelle : la biodémographie.
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