Résumé :
|
Le débat sur la représentativité des organisations syndicales n'est pas nouveau. Pierre Rosenvallon écrivait en 1988 : "Notion a priori bien définie, lorsqu'elle qualifiait un rapport d'identification, voire de communication, entre une population homogène (qu'il s'agisse du métier ou de la classe) et une organisation, la représentativité est devenue au fil de l'histoire de plus en plus difficile à cerner. La faiblesse endémique du nombre d'adhérents du syndicalisme français et les équivoques engendrées par le fait du pluralisme se sont conjuguées pour rendre progressivement très confus les critères définissant la représentativité".
|