Résumé :
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A l'occasion d'un récent séminaire de formation consacré aux soins palliatifs, le Dr Jean-Marie Gomas, coordinateur de ces journées, projetait un transparent sur lequel un dessinateur humoristique avait esquissé un lit d'hôpital occupé par un mourant exaspéré : "Autrefois," Dominus sanctus ", un curé suffisait. Aujourd'hui, j'ai deux médecins, des infirmières, un psychologue, trois aides-soignantes, un kinésithérapeute et deux bénévoles. Pas moyen d'être tranquille", se plaint ce personnage. Voilà qui témoigne du chemin parcouru depuis 1987, date d'ouverture à l'hôpital de la cité universitaire (Paris) de la première unité de soins palliatifs de notre pays. De là, à pouvoir affirmer qu'on en fait trop en ce domaine, il y a loin. Du moins la nécessité de ce mode d'accompagnement de la vie jusqu'au bout est-il enfin admis et intégré dans notre réglementation. Il reste à en généraliser la pratique. Etat des lieux... et des esprits.
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