Titre : | Sida, VIH et MST. Etat des lieux des données en 2000. |
Auteurs : | Institut de Veille Sanitaire. (I.N.V.S.). Unité des Maladies infectieuses Sida. Saint-Maurice. FRA |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Saint-Maurice : INVS, 11/2000 |
ISBN : | 978-2-11-091495-8 |
Description : | 16p. / pdf., graph., tabl. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Multithérapie ; Conseil général ; Consultation ; Dépistage ; Donnée statistique ; Enquête épidémiologique ; Gonococcie ; Séropositivité ; France ; Ile de France ; Evolution ; Maladie sexuellement transmissible ; Prise charge médicosociale ; Réseau surveillance ; Sida ; Suivi malade ; VIH ; CDAG |
Résumé : | Depuis 1998, on observe en France une recrudescence de certaines maladies sexuellement transmissibles aiguës, en particulier les gonococcies. Les homo/bisexuels masculins sont particulièrement concernés en Ile-de-France. Ceci soulève le problème d'une reprise des comportements à risque dans ce groupe déjà très touché. L'étude des caractéristiques des personnes récemment contaminées montre une stabilité au cours du temps de la répartition par sexe et groupe de transmission et une augmentation de l'âge de la contamination. Cela est en faveur d'une reproduction de l'épidémie dans les groupes les plus exposés à l'infection VIH, en particulier les homosexuels masculins et les hétérosexuels multipartenaires. La fréquentation du dispositif de traitement d'urgence après une exposition sexuelle récente au VIH reste modérée. Parmi les 971 expositions sexuelles décrites sur 10 mois, deux-tiers concernent des rapports hétérosexuels et un tiers des rapports homosexuels. La plupart des personnes ont été traitées mais peu reviennent pour un suivi clinique et sérologique. L'étude des caractéristiques des personnes fréquentant les consultations de dépistage anonyme et gratuit confirme le ciblage du dispositif vers une population socialement vulnérable ou exposée au VIH. Dans le nouveau contexte thérapeutique, la prévalence de l'infection VIH en France augmente. Elle était estimée à 110 000 personnes au milieu des années 90. En 1999, la file active hospitalière a été estimée à 92 000 personnes témoignant d'un haut niveau de prise en charge des séropositifs en France. Néanmoins, chaque année, environ 400 personnes ignorant leur statut sérologique, ne peuvent bénéficier d'une prise en charge clinique et thérapeutique et développent donc le Sida. Depuis 1998, les nombres de cas et de décès par Sida tendent à se stabiliser autour de 850 cas et de 300 décès par semestre. |
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