Résumé :
|
Dès son origine, l'ergonomie francophone manifeste une foisonnante diversité : certains auteurs font de la physiologie, au laboratoire... ou au Sahara ; un autre opte pour la mécanique ; un troisième théorise l'information ; ici on encense Taylor ; là, on condamne "le travail en miettes" ; celui-ci inaugure l'ergonomie du produit (automobile) avant de s'attaquer aux chaînes ; ceux-là expérimentent la multidisciplinarité sur le terrain (ou plutôt au-dessous). Mais de psychanalyste, point. Et par la suite, pendant longtemps, pas davantage. Or, voici que depuis peu, trois psychanalystes interviennent en force dans des problèmes qui jouxtent le travail : Winnicott, quant à son origine ; Mendel, quant à l'acte qui fonde : Dejours, pour son impact social. Chacun a inventé sa propre méthode d'analyse, réalisant ainsi des avancées originales dont nous rendrons compte, en partie du moins, dans les trois premiers chapitres. Pour terminer, dans un dernier chapitre, par quelques réflexions personnelles sur le sujet.
|