Résumé :
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La notion d'indicateur inquiète encore : on craint l'utilisation des résultats à des fins de contrôle externe. On craint également de ne pas atteindre les standards qui y sont rattachés, trop souvent idéalistes. Cet objectif, hérité de la philosophie du zéro défaut qui a marqué le début de la qualité en industrie, doit maintenant laisser place à celui de l'amélioration continue, en définissant des repères réalistes de progression liés au contexte de l'établissement. On craint enfin de perdre une certaine humanité, celle qui justement motive les professionnels de soins, en quantifiant à outrance l'activité, ou encore en perdant du temps à évaluer tandis que des malades sont là, dont il faut s'occuper.
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