Résumé :
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Un premier ensemble d'articles nous permet de mieux comprendre ce dont il s'agit. Dans l'article d'ouverture, M. Prax souligne l'importance de la circulation des connaissances : "Tous les articles (socialisation, formalisation, médiation, pédagogie) doivent se focaliser sur l'optimisation de ces flux de transition". Ces connaissances ne sont pas indépendantes des individus qui les portent, M. Ermine attire l'attention sur le rôle des acteurs. Mais la gestion des connaissances n'admet pas de "passagers clandestins" et la contribution de chacun est attendue. Michel Ferrary met en évidence cette dimension en analysant le rôle des "capitals risqueurs" dans l'essor de la Silicom Valley. Didier Naud : "Si la gestion des connaissances veut rester une approche sérieuse des savoirs et savoir-faire dans l'entreprise, elle doit chaque fois qu'elle le peut contribuer à l'expression de la stratégie". Les technologies de l'innovation et de la communication (TIC) permettent d'accélérer ce processus, par exemple en facilitant la mémorisation et la distribution des connaissances (Andréas Agathocléous). M. Bouvard met en évidence la "véritable révolution culturelle à intégrer par rapport à l'outil technique et au développement de la culture de partage". La RATP est partie du constat selon lequel "30% des cadres et 25% des agents de maîtrise prennent leur retraite dans les 5 années à venir, emportant avec eux tout le savoir acquis par plusieurs années d'exercice" (Sylvie Renaud). (...).
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