Résumé :
|
Après trois années de fonctionnement effectif des Commissions de conciliation, un constat est partagé par l'ensemble des observateurs. Les Commissions ont été mises en place dans un certain nombre d'établissements. Leur bilan est cependant limité, car trop peu d'usagers s'adressent à elles, ne connaissant pas l'existence de ces Commissions. De même, les médecins conciliateurs traitent peu de demandes ayant trait à l'activité médicale. C'est que l'institution a souffert de l'ambiguïté de sa dénomination : instituée comme Commission de conciliation, elle s'est vue simplement confier un rôle d'écoute et d'information. De plus, malgré l'engagement des acteurs de santé, elle reste considérée comme un organe interne à l'établissement de santé, et le patient reste réticent à se confier à elle. Malgré tout, l'utilité de cette instance est reconnue et un avenir prometteur lui est proposé.
|