Résumé :
|
En matière de violences faites aux femmes, comme dans beaucoup d'autres domaines, les images et les stéréotypes issus de la colonisation font encore et toujours des ravages dans les consciences. Le relativisme culturel, fourrier du paternalisme, se manifeste parfois par un respect sacralisé des différences qui fige les peuples non-européens dans un essentialisme réducteur. De là à penser que les populations "issues de l'immigration" sont réfractaires à ce qui nous est le plus cher : la démocratie, l'égalité hommes-femmes, les libertés individuelles, il n'y a qu'un pas que d'aucuns sont enclins à franchir d'autant plus aisément que les cités sont inconsciemment assimilées à des terra incognita, des territoires à (re)conquérir.
|