Résumé :
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Dix ans après les deux arrêts ouvrant aux transsexuels la possibilité d'obtenir la rectification de la mention de leur sexe sur les registres d'état civil, le spectaculaire revirement opéré par l'Assemblée plénière à la suite de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme est loin d'avoir épuisé tous ses effets. Il est même permis de considérer que, dans la chaîne des conséquences découlant de ce revirement le plus délicat reste à venir. La confirmation de la nullité de la reconnaissance d'un enfant naturel par un transsexuel, après son changement d'état, ne fait pas obstacle à l'octroi d'un droit de visite et d'hébergement au profit de celui-ci.
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