Titre :
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Facteurs de gravité des infections nosocomiales à germes résistants chez les sujets âgés en hôpital gériatrique. (2002)
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Titre original:
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Gravity factors of multiresistant bacteria nosocomial infectious diseases in elderly patients in geriatric hospitals.
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Auteurs :
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Christine Mangin ;
Gilles CAPLAIN ;
Henri-Pierre CORNU ;
Francoise DECLIPPELEIR-CARLIER ;
Marie-France Maugourd ;
Isabelle PERILLIAT ;
Christina RANOVONA ;
Hôpital Georges Clémenceau. Champcueil. FRA
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Revue de gériatrie (la) (vol. 27, n° 10, 2002)
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Pagination :
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827-834
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Infection nosocomiale
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Personne âgée
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Homme
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Bactériose
;
Infection
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Mortalité
;
Facteur risque
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Escarre
;
Bactérie
;
France
;
Europe
;
Peau [pathologie]
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Court séjour
;
Moyen séjour
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS ydR0xWdZ. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Les mesures de lutte contre les infections nosocomiales comprennent des mesures de lutte contre la diffusion des bactéries multirésistantes. Ces mesures sont nécessaires mais complexes et coûteuses, surtout pour les services de gériatrie aux moyens insuffisants. Objectif : Les auteurs ont souhaité mettre en évidence les patients qui pourraient tirer le meilleur bénéfice de ces mesures. Méthode : Deux services de l'hôpital Georges Clemenceau ont colligé rétrospectivement les infections nosocomiales à germes multirésistants survenues sur une période de 18 mois. Résultats : 112 patients ont été recensés, ce qui correspondait à 172 sites infectés, en grande majorité par le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (78%). Parmi ces patients, la mortalité est de 36% avec quatre facteurs de risque de décès mis en évidence : la survenue de l'infection en service de court séjour ou de soins de suite, une dénutrition sévère (albuminémie<à 30 g/l) et un état grabataire à l'entrée dans le service, enfin la présence d'escarre au moment de l'infection. Conclusion : Devant ces résultats il nous semble peut-être plus utile de protéger ces patients fragiles et immunodéprimés le temps d'une renutrition, d'une cicatrisation des escarres ou d'une reprise d'autonomie, plutôt que de pratiquer un isolement strict des porteurs d'infection à germes multirésistants.
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