Résumé :
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Deux études ont été conduites dans la région Rhône-Alpes en 1987 et 1988, afin de mieux connaître la fréquence de l'habitat insalubre et d'évaluer les risques sanitaires qui lui sont liés. Une proportion de 1,1 % des résidences principales de la région répondait à la définition de l'insalubrité retenue par le Code de la santé publique. La comparaison de deux populations sociologiquement proches a permis de montrer que les affections respiratoires chroniques étaient plus fréquentes parmi les personnes exposées à l'insalubrité (risque relatif = 2,6 - intervalle de confiance 95 % = (1,4-4,9). Ce risque est particulièrement élevé pour les personnes âgées (RR = 6,3 IC 95 % =(1,4-26,2)). Les familles, les foyers de nationalité française, ceux ayant bénéficié d'une instruction élémentaire, profitent plus des programmes de résorption de l'habitat insalubre que les célibataires, les étrangers et les personnes sans instruction. (R.A.)
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