Titre :
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Use of remote sensing and a geographical information system in a national helminth control programme in Chad. (2002)
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Auteurs :
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Simon BROOKER ;
Marie BABOGUEL ;
Michael BEASLEY ;
Don-Ap BUNDY ;
Elie DJENGUINABE ;
Simon I. Hay ;
Ester-Mobele MADJIOUROUM ;
Montanan NDINAROMTAN ;
Hôpital Général de Référence. N Djamena. TCD
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 80, n° 10, 2002)
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Pagination :
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783-789
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Parasitose
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Infection
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Epidémiologie
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Tchad
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Afrique
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Evaluation
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Enfant
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Homme
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Enfant 6 9 ans
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Programme santé
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Surveillance
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xQNvRD. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Planifier et mettre en oeuvre une évaluation épidémiologique rapide et correcte de la présence d'helminthes chez des écoliers du Tchad en se basant sur des zones écologiques définies grâce à des données de télédétection par satellite, et chercher à établir les limites environnementales de la distribution des helminthes. Méthodes Des données environnementales indirectes obtenues partélédétection ont été utilisées pour définir sept zones écologiques au Tchad. Ces données ont été combinées avec des données de population dans un système d'information géographique (SIG) en vue de définir un protocole d'échantillonnage, lequel a conduit à réaliser une enquête dans 20 écoles. Une analyse à plusieurs niveaux a été effectuée au moyen d'équations de généralisation pour tenir compte du regroupement des cas au niveau des écoles afin d'étudier la relation entre le tableau épidémiologique de l'infection et certaines variables environnementales. Résultats Sur un échantillon de 1023 écoliers, 22,5% étaient infectés par Schistosoma haematobium et 32,7% par des ankylostomes. Aucun d'entre eux n'était infecté par Ascaris lumbricoides ni par Trichuris trichiura. La prévalence de 5. haematobium et des ankylostomes présentait une forte hétérogénéité géographique et la répartition observée montrait une association étroite avec les zones écologiques définies et une relation significative avec les variables environnementales. Ces résultats contribuent à définir les limites thermiques de la distribution des différentes espèces de géohelminthes. Des prévisions de la prévalence de l'infection ont été réalisées pour chaque école enquêtée à l'aide des modèles déjà établis pour le Cameroun. Ces modèles ont correctement prévu l'absence de A. lumbricoideset de T. trichiura au Tchad mais les prévisions concernant 5. haematobium étaient moins fiables au niveau des écoles. Conclusion Les SIG et la télédétection peuvent jouer un rôle important dans la planification rapide des programmes de lutte contre les helminthes lorsqu'on ne dispose que de peu d'informations sur la charge de morbidité. Les modèles de prévision tirés des données de la télédétection peuvent indiquer la répartition générale des infections à géohelminthes mais ne peuvent qu'identifier les zones à haut risque potentielles pour 5. haematobium.
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