Résumé :
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Dès 1975, plusieurs études anglo-saxonnes ont, à partir d'études faites chez les femmes ayant reçu des doses élevées au sein, attiré l'attention sur le risque cancérogène de l'irradiation mammaire. La question s'est rapidement posée pour les doses délivrées en mammographie et une controverse est née sur le risque potentiel de l'exploration radiologique du sein, en particulier en cas de dépistage de masse. Dans le même temps, les techniques mammographiques progressaient : au cours des dix dernières années, la dose absorbée par le sein a pu être divisée en moyenne par un facteur supérieur à dix, si bien qu'à l'heure actuelle le risque de la mammographie est tout à fait négligeable en regard des bénéfices que l'on peut en attendre. (R.A.).
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