Titre :
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Traumatologie oculo-orbitaire infantile à l'hôpital Laquintinie de Douala (Cameroun). (2000)
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Titre original:
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Ocular traumatism in children at Laquintinie Hospital, Douala.
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Auteurs :
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Assumpta-Lucienne BELLA-HIAG ;
Come-Ebana MVOGO ;
Département d'ophtalmologie. Orl-stomatologie. Faculté de médecine et des sciences biomédicales. Université de Yaoundé-I. CMR
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Santé - Cahiers d'études et de recherches francophones (vol. 10, n° 3, 2000)
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Pagination :
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173-176
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Traumatisme
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Oeil
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Enfant
;
Homme
;
Age
;
Epidémiologie
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Cameroun
;
Afrique
;
Classification
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Etiologie
;
Evolution
;
Oeil [pathologie]
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST vJR0xT6W. Diffusion soumise à autorisation]. L'ophtalmopédiatrie est un secteur encore inexploré dans notre contrée. Cependant, des efforts sont réalisés afin de recueillir des données indispensables à l'élaboration des stratégies de lutte contre la cécité. C'est dans cette optique que les auteurs rapportent leur expérience des traumatismes oculo-orbitaires dans un grand hôpital public du Cameroun. Il s'agit d'une étude rétrospective couvrant la période de juin 1993 à mai 1998. Les dossiers personnels des enfants âgés de 0 à 15 ans ayant consulté pour un traumatisme oculaire ont été répertoriBes. Cent quarante-quatre dossiers ont ainsi été colligés ; la fréquence du traumatisme oculo-orbitaire était de 7,8% et cette pathologie arrivait en troisième position après les troubles de la réfraction et les infections kérato-conjonctivales au sein de cette population. L'âge moyen des enfants était de 7 ans et 3 mois et on notait une prépondérance masculine (64%). Le traumatisme était du type contusif dans 83,3% des cas. La principale cause du traumatisme se révélait être le jeu (40,2%), suivie des corrections physiques infligées par les parents ou les éducateurs (23,7%). Les lésions oculaires étaient celles décrites dans la littérature. Les complications infectieuses étaient rares (1 cas), très probablement en rapport avec des délais de consultation courts. (...)
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