Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 7Ki9DR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Lors de la mise sur le marché de la buprénorphine haut dosage (Subutex) en France en février 1996, une étude de cohorte a été mise en place auprès de médecins généralistes déjà impliqués dans la prise en charge des toxicomanes. Ses objectifs étaient d'étudier le devenir des patients en termes de suivi du traitement, de risques liés à la toxicomanie et de situation sociale. Méthodes : Chaque médecin devait inclure les 10 premiers patients auxquels il prescrivait du Subutex, avec une période d'inclusion maximale de 3 mois. Les patients étaient suivis pendant deux ans, sans rythme de visite imposé, avec un recueil régulier des données usuelles d'évaluation des toxicomanes et des caractéristiques de la prescription. Résultats : Entre mai et juillet 1996,919 patients (664 hommes et 255 femmes, âge moyen 30 ans) ont été inclus par 101 médecins généralistes. Ils présentaient une toxicomanie à l'héroïne lourde et ancienne, des consommations parallèles importantes de cocaïne, dérivés codéïnés et autres médicaments détournés de leur usage, des problèmes psychiatriques (28% de problèmes avérés et 45% de troubles probables) et des affections hépatiques fréquentes (23% pour l'hépatite B et 21% pour l'hépatite C). Deux ans plus tard, 55% des patients sont toujours suivis par le même médecin et 12% supplémentaires sont toujours dans le système de prise en charge (patients suivis par un autre confrère, hospitalisés ou en centre méthadone). (...)
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