Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST RR0xgl3X. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Les effets d'une situation de précarité socio-économique sur la santé mentale ont été déjà amplement décrits. Toutefois, les déterminants socio-démographiques, biographiques et surtout psychologiques, du niveau de détresse mesuré sur de telles populations sont encore mal connus. Méthodes : Deux mille trois cent quinze consultants, âgés de 16 à 59 ans, s'étant présentés consécutivement dans un centre d'examens de santé pris en charge par l'Assurance Maladie, ont été invités à remplir une série de questionnaires, notamment le GHQ-28 (détresse psychosociale), le LOT (capital d'optimisme) et le WCCL (stratégies d'ajustement ou "coping"). Des critères socio-économiques et administratifs ont été retenus pour définir la population en situation de précarité. Résultats : Un total de 78,9% de dossiers complets a pu être exploité : 55% de la population étudiée constituait le groupe en situation de précarité (44,5% d'hommes et 55,5% de femmes ; âge moyen 36,2 11,0 ans). Ce groupe est caractérisé par un niveau plus élevé de détresse psychosociale et des sous-scores plus élevés d'anxiété, de dysfonctionnement social et de dépressivité, mais non de somatisation, ainsi que par un recours plus net à des stratégies de coping centrées sur l'émotion et un capital d'optimisme plus faible. (...)
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