Titre :
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Treatment uptake by individuals infected with Plasmodium falciparum in rural Gambia, West Africa. (2002)
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Auteurs :
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Lorenz VON SEIDLEIN ;
Neal ALEXANDER ;
Sign CLARKE ;
Tom DOHERTY ;
Brian GREENWOOD ;
Fandingding MANNEH ;
Margaret PINDER ;
Gijs WALRAVEN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Bulletin of the world health organization (vol. 80, n° 10, 2002)
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Pagination :
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790-796
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Paludisme
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Parasitose
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Infection
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Protozoaire
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Gambie
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Afrique
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Thérapeutique
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Homme
;
Epidémiologie
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Thérapeutique médicamenteuse
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Prévalence
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 7YR0x5zb. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Déterminer la proportion d'infections à Plasmodium falciparum traitées dans les zones rurales de Gambie. Méthodes Des sujets provenant de quatre villages de Gambie ont été suivis pendant neuf mois lors de leurs visites aux agents de santé de village. Des enquêtes paludologiques transversales réalisées une fois par mois ont permis de mesurer la prévalence des infections à P. falciparum. Les demandes de traitement ont été recherchées par interrogation de bases de données raccordées. On a défini comme cas traités les sujets parasitémiques ayant fait une demande de traitement pendant une période de 14 jours ou de 28 jours avant ou après l'obtention d'un frottis sanguin positif. Résultats La prévalence de la parasitémie a atteint sa valeur maximale en novembre 1998, avec 399 sujets parasitémiques sur 653 (61%). Elle est restée la plus élevée pendant toute la durée de l'étude chez les enfants de 5-10 ans. Bien que l'accès au traitement soit plus facile en Gambie que dans la majeure partie de l'Afrique subsaharienne, seuls 20% des sujets infectés ont fait une demande de traitement au cours des 14 jours précédant ou suivant l'obtention d'un frottis sanguin positif. Au cours de la période de deux mois entourant l'obtention d'un frottis positif, 199 sujets parasitémiques sur 726 (27%) ont fait une demande de traitement. Malgré la facilité d'accès aux soins, moins de la moitié (42%) des sujets présentant une densité parasitaire compatible avec une atteinte de paludisme (>5000/mul) ont fait une demande de traitement. La présence d'une forte densité parasitaire et la survenue de l'infection pendant les mois d'octobre et novembre étaient associées à une fréquence accrue des demandes de traitement. L'automédication était rare dans les villages d'étude : 3 chefs de famille sur 120 (2,5%) avaient donné eux-mêmes un traitement par des antipaludiques lors de la précédente saison palustre. Conclusion Un grand nombre d'infections à P. falciparum peuvent rester sans traitement du fait de leur nature infradinique. Un traitement présomptif intermittent peut réduire la morbidité et la mortalité. Il est probable que toutes les infections non traitées n'étaient pas asymptomatiques. Des recherches qualitatives doivent être entreprises pour rechercher quels sont les obstacles à la demande de traitement, afin de planifier des interventions éducatives.
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