Résumé :
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L'étude du devenir à court terme de 1695 personnes âgées de 75 ans et plus, hospitalisées dans différents types de service de médecine, montre que l'entrée en institution à cette occasion ne touche que 9,6% des sujets vivant jusque là à leur domicile. Le retour au domicile exige un niveau d'indépendance élevé pour l'alimentation, l'état mental et la continence sphinctérienne. Le taux de dépendance des patients entrant en institution est important pour les besoins en soins personnels ou techniques, l'état mental et la sécurité. Par contre, dans l'analyse multidimensionnelle, les seuls facteurs indépendants prédictifs du risque d'entrée en institution sont le sexe, le fait de vivre seul, l'état mental et le type d'établissement. Le rôle de l'incapacité physique demende à être nuancé par les aides effectives, institutionnelles ou familiales, dont bénéficiera la personne âgée à l'issue de son séjour hospitalier. Ces résultats permettent de définir des groupes de patients à haut rique d'entrée en institution pour lesquels la recherche des aides nécessaires à la sortie doit être entreprise précocement en cours d'hospitalisation. (R.A.)
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