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Résumé :
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Assuré, surveillé, controlé, investigué, diagnostiqué, traité, remboursé, le citoyen est protogé en cas de maladie par un système médical et administratif efficace puisque le Français se porte généralement bien. Mais cet heureux résultat n'est certainement pas acquis au moindre coût, le gaspillage de la richesse nationale se manifeste sous de multiples formes. L'argent et la maladie s'associent trop souvent de façon peu souhaitable. Des mécanismes contribuent à "fabriquer" des malades dans une société de consommation soumise à une économie de croissance. Les industries médicales nées du progrès scientifique, une gestion hospitalière irrationnelle, l'intervention des sociétés anationales dans la pharmacie, le mode de rémunération des professions de santé, autant de systèmes qui peuvent être remis en cause, car ils multiplient les "malades malgré eux". Une administration de santé publique peu armée s'efforce à une inévitable planification dont les dangers et les limites doivent être connus. Aussi un autre système de soins peut-il être imaginé, où le citoyen resterait protégé mais serait davantage responsable de sa santé, de sa vie, de la médecine dans le pays. (R.A.)
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