Résumé :
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Ce travail analyse les conséquences des accidents de la route. La sinistralité routière se traduit : d'abord par une hécatombe des vies humaines sur les routes. En dix ans, depuis l'introduction des mesures de sécurité, on a dû dénombrer plus de trois millions de blessés et près de cent quarante trois mille tués. Mais l'appréciation de la morbidité et de la mortalité routières diffère selon les sources. Du côté des autorités de sécurité routière, elles sont en amélioration. Selon les sources médicales, les accidents de la route sont, au contraire, la troisième cause médicale de la surmortalité masculine particulièrement chez les jeunes adultes, et de grands pourvoyeurs de handicaps du fait de l'importance de leur gravité. Ensuite par d'exorbitants coûts médicaux, assumés ou non, souvent sous-estimés, soit parce que les uns se perdent dans les "méandres" des coûts hospitaliers, soit parce que les autres ne peuvent être évalués ojectivement. On constate, néammoins, que les accidents de la circulation coûtent aussi cher à la Sécurité Sociale qu'à la Nation. A l'hôpital, ils mettent en oeuvre des moyens de secours très médicalisés, il nécessitent d'importants plateaux techniques. Ils sont à l'origine des pertes d'impôt et de production et même du coût démographique dommageable à la nation. On les évalue à 80 milliards de francs. Enfin les ménages consentent 1% de leur revenu aux conséquenses des accidents routiers à travers les primes d'assurance et les bricolages. La sécurité routière exige que la prévention soit axée sumultanément sur les déterminants de ces accidents, le véhicule, l'infrastructure et le comportement du conducteur : alcoolémie, imprudence, agressivité, fatigue,inattention, etc...et sur les sanctions comme le souhaitent les Français si l'on veut éviter ces folles dépenses.
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