Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST V8DxR0xt. Diffusion soumise à autorisation]. Le mode de vie urbain est la clef de voûte de l'écologie humaine moderne. Au cours des deux derniers siècles, les villes se sont multipliées et développées rapidement dans le monde entier. Berceau de la créativité et de la technologie et moteur de la croissance économique, elles engendrent aussi la pauvreté, des inégalités et des risques pour la santé liés à l'environnement. Depuis longtemps, les populations urbaines servent à la fois d'incubateur et de porte d'accès aux maladies infectieuses. Les citadins des pays en développement sont donc doublement exposés : aux risques classiques de maladie diarrhéique et d'infection respiratoire ; aux risques physiques et chimiques des temps modernes, liés à une industrialisation mal contrôlée, à de mauvaises conditions de logement, à la circulation routière et à la violence sociale. La croissance non planifiée et la politique économique de laisser-faire des débuts de l'ère industrielle ont fait place à une gestion collective du milieu urbain, en réaction à la dégradation de l'environnement et du fait de l'alphabétisation, de l'avènement de la démocratie et de l'accumulation de richesses. Dans de nombreux pays à faible revenu, ce progrès est freiné par les impératifs et les tendances anticorporatistes de la mondialisation de l'économie. On peut répartir les effets du milieu urbain sur la santé en trois grandes catégories. (...)
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