Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST ER0x6n05. Diffusion soumise à autorisation]. La vie de l'homme est tributaire de la dynamique du système climatique de la planète. Ce sont les interactions de l'atmosphère, des océans, de la biosphère terrestre et de la biosphère marine, de la cryosphère et de la surface de la terre qui déterminent le climat en surface. La concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère augmente principalement du fait de l'activité humaine et conduit à un réchauffement accru à la surface de la terre. On estime que la température mondiale augmentera en moyenne de 1,0 à 3,5°C d'ici 2100, ce qui accroîtra la probabilite de nombreuses maladies à transmission vectorielle. L'effet le plus important du changement climatique sur la transmission devrait être observé aux extrêmes des fourchettes de température nécessaires à la transmission (14 à 18°C au niveau inférieur et environ 35 à 40°C au niveau supérieur). Le climat tropical africain est favorable à la transmission de la plupart des principales maladies à transmission vectorielle, et notamment du paludisme, de la schistosomiase, de l'onchocercose, de la trypanosomiase, de la filariose, de la leishmaniose, de la peste, de la fièvre de la Vallée du Rift, de la fièvre jaune et des fièvres hémorragiques à tiques. On estime que, d'ici 2050, la température du Sahara et des zones semi-arides d'Afrique australe risque d'augmenter en moyenne de 1,6°C, alors que des pays équatoriaux comme le Cameroun, le Kenya et l'Ouganda pourraient enregistrer une augmentation moyenne de 1,4°C. (...)
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