Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES R0xdKrvT. Diffusion soumise à autorisation]. J.P. Laborde clarifie la notion de garantie de ressources. Cet expression, déjà relativement ancienne et souvent utilisée, peut en effet désigner aussi bien les garanties de ressources proprement dites ou stricto sensu ce que l'auteur propose d'appeler garanties de revenu. Les premières, sans lien avec une activité professionnelle concomitante ou antérieure, visent à assurer un minimum vital et peuvent se réclamer d'une vision dite beveridgienne de la sécurité sociale. Les secondes au contraire, qui relèvent plutôt de la conception dite bismarckienne, tendent à garantir à un travailleur provisoirement ou définitivement éloigné de l'activité de travail un revenu plus ou moins en rapport avec son revenu d'activité. La distinction est d'autant plus nécessaire que, fort logiquement, le régime juridique, fiscal et social de ces deux types de garanties accuse des différences sensibles. Il faut toutefois se garder d'oublier que la distinction est en même temps relative et qu'elle ne doit pas déboucher sur une opposition schématique et stérile. D'un point de vue beaucoup plus large en effet, il est souhaitable d'articuler ces deux types de garanties et de montrer comment, chacun à sa place, ils concourent à la mise en oeuvre effective d'une citoyenneté ambitieusement conçue. Cet article alimente le dossier de ce fascicule sur les interactions entre l'emploi et la protection sociale dans le chapitre consacré aux fondements et évolutions de la protection sociale en France.
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