Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST R0xZNGyJ. Diffusion soumise à autorisation]. L'épilepsie est la plus courante des affections neurologiques graves et l'une des maladies non transmissibles les plus répandues dans le monde. Avec l'évolution des connaissances concernant son poids médical et social, l'épilepsie est maintenant mieux placée sur l'agenda mondial de la santé. On estime que plus des 4/5 des 50 millions de personnes touchées par l'épilepsie, une affection due en grande partie à des causes évitables, vivent dans les pays en développement ; dans ces pays, plus de 90% des personnes atteintes ne reçoivent pas un traitement approprié. Elles continuent donc à être stigmatisées et ont une moins bonne qualité de vie que les malades atteints d'autres affections chroniques. Cependant, réduire les écarts en matière de traitement et la charge que représente l'épilepsie n'est pas une tâche aisée et se heurte à de nombreux obstacles. Les attitudes culturelles, l'absence de priorités, les carences de l'infrastructure sanitaire et l'insuffisance de l'approvisionnement en médicaments antiépileptiques concourent à empêcher les malades de recevoir un traitement approprié. Plusieurs tentatives ont néanmoins été couronnées de succès ; elles ont montré l'importance des approches à base communautaire et indiquent également que tout programme de traitement nécessite une intervention de longue durée. Les approches adoptées par les projets de démonstration de la Campagne mondiale contre l'épilepsie, et mises en oeuvre par la Ligue internationale contre l'épilepsie, le Bureau international de l'épilepsie et l'Organisation mondiale de la Santé, pourraient offrir de nouvelles avancées. Il reste beaucoup à faire mais on peut espérer que les efforts actuels conduiront à améliorer le traitement des personnes atteintes d'épilepsie dans les pays en développement.
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