Titre :
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La santé, les soins, les territoires : penser le bien-être.
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Auteurs :
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Raymonde SECHET, dir. ;
Sébastien Fleuret, dir.
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Type de document :
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Ouvrage
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Editeur :
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Rennes [FRA] : Presses Universitaires de Rennes (PUR), 2002
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Collection :
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Espace et territoires
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ISBN :
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978-2-86847-703-3
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Description :
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236p. / carte, phot., tabl.
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Langues:
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Français
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Classement :
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BA30/ (IDENTIFICATION DES BESOINS ET INDICATEURS DE BESOINS)
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Mots-clés :
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Etat santé
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Population
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Disparité régionale
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Hôpital
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Offre soins
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Restructuration
;
CHU
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Ville
;
Exclusion sociale
;
Pauvreté
;
Lutte
;
Accès soins
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Sans domicile fixe
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Alcoolisme
;
Toxicomanie
;
Milieu urbain
;
Handicap
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Politique sociale
;
Soutien domicile
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Maison accueil personne âgée
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Action sociale
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Collectivité territoriale
;
Département
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PRAPS
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Etats Unis
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France
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Résumé :
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En matière de santé, peut-on réellement parler d'équité territoriale ? C'est à cette question que les auteurs de ce livre cherchent à apporter des éléments de réponses. "La meilleure santé, c'est de ne pas sentir la santé" écrivait Jules Renard dans son Journal. La santé, ressource du quotidien et non but à atteindre, se gère et s'entretient. C'est-à-dire qu'elle est l'affaire de chacun par ses comportements individuels, mais surtout l'affaire de tous à travers des politiques publiques. Les trois parties de l'ouvrage correspondent, d'une certaine manière aux trois moments de l'acte de santé : les soins, la prévention et la promotion de la santé, la compensation et la correction. Elles renvoient aussi à trois manières différentes et complémentaires dont les politiques pensent ou devraient penser "bien-être". La première porte sur les recompositions de l'offre et sur les difficultés à assurer la continuité des soins dans le temps et l'espace. Les problèmes de santé émergent au plus près des gens mais les réponses se structurent et se développent sur un territoire plus large. La deuxième place l'approche des relations entre soins et territoires à l'articulation entre le sanitaire et le social. Penser le système de soins dans un souci de répondre aux besoins des populations pauvres ou exclues, permet de mieux comprendre la difficulté à assurer l'accès de tous aux soins et à la prévention. La troisième procède d'une inversion du regard par rapport à la démarche épidémiologique classique. La ville n'apparaît plus comme un simple espace potentiellement pathogène dans lequel s'établissent des relations écologiques entre santé et environnement ; elle est un espace posé comme cadre et facteur d'injustices et de désavantages pour les populations placées en position de faiblesse par leur handicap ou leur dépendance.
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