Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSMIP Vn7WcR0x. Diffusion soumise à autorisation]. L'amélioration de l'état de santé de la population des pays occidentaux au cours des cinquante dernières années n'est guère contestée, mais il est difficile d'en déterminer les causes. La mesure de la performance des systèmes de santé peut emprunter trois voies principales. La première consiste à évaluer la cohérence et l'universalité des objectifs de protection sociale. La deuxième démarche plus réaliste et plus ambitieuse, proposée par l'OMS, consiste à évaluer la performance des systèmes de santé au regard des résultats sanitaires, de l'équité du financement, des soins et de l'adéquation aux besoins. La troisième démarche suivie ne permet pas de proposer un indicateur synthétique et hiérarchique chiffré unique, qui permette de construire une grille de notation (0/1) satisfaisante du fait que de nombreux indices révélaient des écarts de 1 à 1000, d'autres des variations de 10%. En conclusion la comparaison des systèmes de santé des pays riches membres de l'OCDE ne permet pas de conclure à la supériorité de tel ou tel "modèle" d'organisations des soins et de financement de la santé. L'universalité de l'accès et la gratuité des soins ne suffisent pas à garantir l'efficacité et l'équité, car tout dépend du contenu des prestations :le panier "offert" est-il plein ou vide ?
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