Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC R0xP38Rt. Diffusion soumise à autorisation]. L'auteur étudie successivement les conditions de l'ouverture de la "boite noire" hospitalière, puis l'imperfection de l'information obtenue. En effet, l'ouverture du monde hospitalier répond à une demande de transparence tant des usagers que des professionnels de santé, initiée par l'exemple étranger et ayant trouvé un écho journalistique. Les difficultés rencontrées par les journalistes dans le recueil de données en vue d'une évaluation des établissements de santé sont dues à la particularité de la profession médicale et sa culture du secret des informations ; de plus l'accès aux données est très difficile. Ces classements reposent sur des critères aléatoires et sur une méthodologie perfectible. Notamment l'utilisation du taux de mortalité comme indicateur de qualité en fait, très compliqué, car ne prenant pas en compte les risques propres liés à une intervention. Le volume des activités et la notoriété sont également des critères sujets à caution. De même le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) ainsi que la non utilisation des questionnaires. il est nécessaire aujourd'hui de passer d'une logique d'établissements à une logique de réseaux.
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