Résumé :
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[BDSP. Notice produite par IRDES R0xlGCJk. Diffusion soumise à autorisation]. L'auteur de cet article tente une analyse critique de l'affirmation du professeur Alain Supiot dans son ouvrage : l'esprit de Philadelphie ou la justice sociale face au marché, selon laquelle la politique de l'Union européenne mène à une privatisation des États-providence. Il souligne, par exemple, qu'en renflouant les banques par l'argent public sans nationaliser les entreprises, l'Europe ne plébiscite pas un retour de l'Etat, mais plutôt un pas de géant dans le sens de la prédation de l'Etat. Pour étayer cette thèse, cet article effectue d'abord quelques vérifications comptables sur la place du secteur non-marchand dans les économies européennes et l'évolution des dépenses publiques sociales. Il effectue ensuite des vérifications juridiques sur le caractère obligatoire des régimes de Sécurité sociale, l'introduction de la concurrence dans l'assurance maladie et le développement des régimes mutualistes complémentaires.
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