Résumé :
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L'idée d'une responsabilisation du patient n'a fait que grandir depuis la mise en exergue de la "démocratie sanitaire" par la loi Kouchner. Le patient et l'assuré social se doivent de prendre soin de leur(s )corps, malade ou non, et l'éducation est présentée comme un moyen efficace pour améliorer les conditions de vie de la population tout en régulant les dépenses de santé. Cependant, l'omniprésence de l'éducation n'a pas abouti à une clarification de son régime juridique. Bien au contraire, la loi HPST complète le flou notionnel en assimilant des notions pourtant distinctes. Champ de compétence, objet et nature différents, l'éducation sanitaire, thérapeutique et l'accompagnement ne doivent plus être confondus, et leurs mutations possibles anticipées. (extrait R.A.)
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