Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 88R0xBEl. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Estimer les taux de réalisation du test de lymphocytes CD4+ (test de CD4) dans les 12 semaines qui suivent un test positif au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) dans une grande clinique VIH/SIDA d'Afrique du Sud, et identifier des variables cliniques et démographiques explicatives de cette réalisation. Méthodes Dans notre étude, le test de CD4 est considéré comme achevé lorsqu'un patient retire les résultats de l'analyse. Afin de déterminer le taux de réalisation du test de CD4, nous avons examiné les dossiers cliniques de l'ensemble des patients ayant eu un test positif au VIH entre janvier 2008 et février 2009. Nous avons identifié des variables explicatives de la réalisation par une régression logistique multivariable. Résultats Sur 416 patients testés positifs au VIH, 84,6% ont commencé un test de CD4 au cours de la période d'étude. Parmi ces patients, 54,3% ont été immédiatement éligibles pour une thérapie antirétrovirale (TARV) du fait d'une numération CD4<=200 cellules/mul, mais seulement 51,3% des patients dans cette catégorie ont achevé un test CD4 dans les 12 semaines qui ont suivi le test VIH. Parmi ceux non immédiatement éligibles au TARV (CD4>200 cellules/mul), 14,9% seulement ont achevé un test de CD4 dans les 12 semaines. Globalement, parmi les patients VIH+ayant commencé un test de CD4,65% ne l'ont pas achevé dans les 12 semaines qui ont suivi le diagnostic. Plus la numération cellulaire CD4 de base a été élevée, moins les chances d'achever un test de CD4 dans les 12 semaines ont été importantes. Conclusion Les pertes de patients entre le test VIH, la numération cellulaire CD4 de base et le début des soins et du TARV sont élevées. En conséquence, beaucoup de patients reçoivent le TARV trop tard. Des systèmes de renseignements sur la santé mettant en relation les programmes de test avec les programmes de soins et de traitement sont nécessaires.
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