Résumé :
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Hier la poliomyélite, demain la grippe... Dans le champ de la vaccinologie, les progrès sont permanents. Et au-delà du raccourci facile, ils ne sont pas toujours mineurs. Si l'on prend l'exemple de la grippe, un vaccin par voie nasale est annoncé. Première réaction, le praticien s'étonne : quelle serait l'avancée en matière de santé publique à vacciner les enfants contre une maladie bénigne ? La réponse tombe. Ce vaccin diminue de 30% le nombre d'otites récidivantes chez l'enfant. De plus, les bambins sont une des principaux vecteurs de transmission de la grippe. Autre sujet controversé, le vaccin contre l'hépatite B chez le nourrisson. Pourquoi faudrait-il vacciner l'enfant alors que le risque de transmission est faible ? Tout simplement parce que le vaccin est plus efficace chez l'enfant que chez l'adulte et la vaccination dans la petite enfance protège durant toute la vie.
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